Nathan Pacoureau

Nathan Pacoureau

Nathan Pacoureau

“Ce que je voudrais, ce serait découvrir une solution miracle pour avoir des pêcheries durables”
Découvrez son portrait
Vous faites quoi dans la vie ?

Je suis post-doctorant au LEMAR, depuis octobre 2024 ; je travaille en biologie marine, plus spécifiquement sur les dynamiques des populations d’espèces marines qui évoluent dans le temps et l’espace. L’enjeu est de définir des statuts de protection pour les espèces les plus menacées et des quotas de pêche pour les espèces qui peuvent soutenir une pêcherie durable. En particulier, je suis spécialisé dans l’étude des requins de l’Atlantique tropical (Caraïbes, Brésil, Afrique centrale et de l’ouest, etc).

Avant cela, j’ai réalisé une thèse en biologie marine sur les milieux polaires, je me suis intéressé aux mammifères marins et aux oiseaux, sur des questions relatives au fonctionnement des écosystèmes et au changement climatique. 

Puis, à partir de fin 2018, je suis parti faire 6 ans de post-doctorat entre le Canada (Vancouver), les Etats-Unis (Virginie) et le Québec ; afin d’étudier la gestion des pêches et la conservation des chondrichtyens (raies, requins et chimères),  qui est, aujourd’hui encore, le sujet de mes recherches.

Pourquoi avoir choisi le domaine scientifique ? 

Je n’avais pas en tête de devenir biologiste marin dès l’enfance, mais mon éducation et mon soutien familial m’ont permis d’avoir la chance de faire des études. C’est en avançant dans mon cursus scolaire et en saisissant les opportunités que je me suis spécialisé.

En revanche, j'ai toujours été sensible à la mer ; avec mes parents on allait souvent la visiter en vacances lorsque j’étais enfant.

La mer, une passion avant d’être un sujet de recherche ?

Ma passion pour la mer s’est marquée et s’est développée avec le temps et les opportunités. Je pensais être davantage intéressé par le milieu terrestre, mais j’ai ressenti ce manque du marin lorsque j’étais en Virginie, dans les terres, pour mon post-doctorat. 

J’ai également un fort attrait pour les sports de glisse nautiques qui m’ont aussi confortés dans mon attrait pour le milieu marin.

Qu’est ce que vous rêveriez de découvrir ? 

Ce que je voudrais, ce serait découvrir une solution miracle pour avoir des pêcheries durables.

On a déjà des solutions, mais c’est pour les mettre en place que l’on rencontre des difficultés. Donc ce que j’aimerais ce serait trouver le moyen d’intégrer nos solutions au sein de la volonté politique pour pouvoir au mieux les mettre en œuvre.

Quel est votre meilleur souvenir en tant que post-doctorant ?

Dans mon post-doctorat, comme j’étais expatrié, la vie professionnelle et la vie personnelle étaient très mêlées. Donc un de mes meilleurs souvenirs, a été de découvrir la côte ouest canadienne grâce aux opportunités de travail à l’étranger. Ça a été une expérience magnifique.

Un autre de mes meilleurs souvenirs est celui de la rencontre avec toute la communauté qui a gravité autour de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), dans laquelle on œuvrait tous pour classifier les espèces en voie d’extinction. Découvrir une diversité professionnelle en travaillant avec toutes ces personnes issues de milieux différents, que ce soit gouvernemental ou associatif par exemple, réunis pour un même énorme travail, ça a été très intéressant.

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