
À l’occasion de la Journée mondiale de l’océan qui a lieu chaque année le 8 juin, zoom sur les recherches et les formations d’excellence autour des sciences maritimes, de l’océan et du littoral, conduites à l’Université de Bretagne Occidentale (UBO).
Au cœur d’un écosystème maritime brestois d’exception, l’UBO conduit au quotidien et depuis plusieurs décennies une recherche et une formation de pointe autour des sciences de la mer et du littoral couvrant un vaste champ de disciplines : de l’océanographie spatiale à l’écologie, aux biotechnologies marines, en passant par la géographie, le droit ou encore la sociologie. L’UBO est ainsi située au 12è rang du classement mondial 2024 de Shanghai en Océanographie.
Les thématiques sont aussi diverses, abordant par exemple les questions autour des énergies renouvelables, ou encore autour des impacts du changement climatique.
Objectifs : faire avancer les connaissances pour mieux comprendre et préserver les océans, contribuer à relever les défis environnementaux marins actuels et futurs grâce à des synergies efficaces et participer au développement d’une économie bleue efficiente et durable.
“L’UBO a une expertise en sciences de la mer largement reconnue au niveau international. L’UBO est active dans de nombreux réseaux régionaux, nationaux et internationaux, et contribue significativement à répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux actuels liés à la mer. Notre pluridisciplinarité et notre capacité à développer des projets interdisciplinaires en lien avec des organismes nationaux de recherche, constituent un atout majeur nous permettant de travailler sur les océans dans toutes leurs dimensions. L’UBO a ainsi un rôle majeur à jouer pour placer notre Nation aux avants postes de la recherche liée à l’Objectif de Développement Durable (ODD) 14* et des ODD associés.”
Vianney Pichereau, 1er vice-président, en charge du Conseil d'Administration et de la Mer.
*Objectif 14 - Vie aquatique : Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable. En savoir plus.
Au sommaire
L’UBO compte 35 unités de recherche dont environ la moitié est affiliée à un organisme national de recherche (CNRS, IRD, IFREMER, INSERM, INRAE). Parmi celles-ci, 7 sont entièrement dédiés aux sciences marines :
- Aménagement des Usages des Ressources et des Espaces Marins et Littoraux (AMURE)
- Laboratoire des Sciences de l’Environnement Marin (LEMAR)
- Littoral Environnement, Télédétection, Géomatique (LETG-Brest)
- Laboratoire Géosciences Océan (Géo-Ocean)
- Biologie et Écologie des Écosystèmes Marins Profonds (BEEP)
- Laboratoire d’Océanographie Physique et Spatiale (LOPS)
- Laboratoire de Biotechnologie et Chimie Marine (LBCM)
Ces unités de recherche sont réunies au sein de l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM) qui se situe à Plouzané.
Aujourd’hui, l’IUEM compte 500 personnels (640 en tenant compte des personnels de l'Ifremer associés aux unités de recherche) scientifiques, techniques et administratifs, ainsi que 200 doctorantes et doctorants, qui mènent des recherches dans toutes les disciplines liées à la mer, des pôles aux tropiques, et à différentes échelles de temps.
À l’IUEM, la recherche en science de la mer et du littoral s’articule autour de 5 axes transversaux : les biotechnologies marines ; les nouveaux usages et énergies renouvelables ; les recherches polaires ; au sud (en co-tutelle avec l’IRD) ; les dynamiques historiques et préhistoriques.
“L’IUEM est la structure fédérative de ces 7 unités de recherche. L’institut forme un tout, qui est bien plus que la somme des parties. Nos axes de recherche permettent de regrouper tous les personnels quelle que soit leur unité de recherche ou leur tutelle de rattachement. Ces thématiques résultent d'échanges en interne et répondent aux demandes et besoins des scientifiques. L’objectif est de créer des synergies pour monter des programmes de recherche pluridisciplinaires. Toutes les unités de recherche de l'IUEM sont associées aux organismes de recherche nationaux (CNRS, IRD, Ifremer) et portent des programmes de recherche qui s'appuient sur des collaborations européennes et internationales.”
Frédéric Jean, directeur de l’IUEM depuis 2018.
En plus de ses missions de recherche et de formation, l’IUEM mène une mission d’observation en tant qu’observatoire des sciences de l’univers (OSU) du CNRS Terre et Univers. La mission de cet OSU est d’acquérir des données sur le long terme, afin de comprendre le fonctionnement de l’océan et mieux prévoir son évolution face au changement climatique et aux contraintes locales.
“Ce statut d’OSU confère un rôle et une reconnaissance nationale à l’IUEM en tant qu’interlocuteur privilégié sur les questions de l'océan auprès du CNRS. Notre objectif est de construire une perspective scientifique sur l’océan en lien avec les stratégies scientifiques européennes et internationales.” souligne Frédéric Jean.
En savoir plus : l'observation à l'IUEM
La recherche ancrée dans le territoire: l’exemple de la zone atelier Brest-Iroise
La Zone Atelier Brest-Iroise (ZaBrI) est un dispositif scientifique soutenu par l’Institut écologie et environnement (INEE) du CNRS qui s’intéresse au socio-écosystème côtier de la mer d’Iroise, de la rade de Brest et de ses bassins-versants. Le dispositif est coordonné par trois laboratoires de l’UBO (le LETG-Brest, le LEMAR et AMURE) et rassemble un collectif de chercheurs issus de différentes universités et instituts menant des recherches en environnement qui s’inscrivent dans une perspective de gestion intégrée, de développement durable et de transformation le long du continuum terre-mer. Elle associe également un grand nombre de partenaires non-académiques : aires protégées, collectivités territoriales, tissu associatif, groupements professionnels, gestionnaires de bassins-versants et acteurs de la médiation scientifique. Les travaux combinent sciences de l’environnement et sciences humaines et sociales.
Un lieu dédié à la recherche en train de se faire : Océanolab
En mars 2023, Océanopolis et l’UBO ont inauguré un nouvel espace dédié à la recherche scientifique. Ce programme, imaginé avec les chercheurs de l’UBO, propose de réunir des scientifiques et des citoyens autour de projets de recherche en écologie marine dans le contexte du changement climatique, des pollutions et de l’érosion de la biodiversité que nous connaissons aujourd’hui.
Les objectifs du programme Océanolab sont de partager avec le public la « science en train de se faire », c'est-à-dire exposer en temps réel des travaux scientifiques sur une année au sein d’un espace dédié, au cœur d’Océanopolis.
Après avoir accueilli un projet de recherche sur les huîtres en 2023, puis sur les ormeaux en 2024, Oceanolab met en lumière le phytoplancton dans le cadre du projet BRIC. Projet collaboratif entre l’IUEM et l’Université de Munich, BLIC vise à comprendre l’influence de la diversité du phytoplancton, qu’il soit d’eau douce ou marin, sur le fonctionnement des écosystèmes étudiés.

© Océanopolis
La mer, une thématique qui infuse dans tous les axes de recherche de l’UBO
La recherche à l’UBO est structurée en 4 axes : mer, sciences humaines et sociales, numérique-mathématiques et santé-agro-matière.
Les unités de recherche de l’axe mer sont entièrement dédiées à la thématique des sciences marines, mais de nombreux projets de recherche en lien avec la mer sont développés dans des laboratoires des 3 autres axes.
Quelques exemples
Le projet OSPAPIK (Ocean and Space Pollution, Artistic Practices and Indigenous Knowledges), porté par Géraldine Le Roux, anthropologue au centre de recherche bretonne et celtique (CRBC), est un projet pluridisciplinaire qui examine la façon dont les connaissances, les savoir-faire, la créativité et la mémoire des peuples autochtones sont mobilisés dans les arts contemporains pour répondre aux crises socio-environnementales qui touchent l’océan et l'espace. OSPAPIK est un projet ERC (European Research Council), un financement européen extrêmement prestigieux qui souligne l’excellence à la fois du parcours scientifique de Géraldine Le Roux et du projet qu'elle porte. L’obtention de ce financement est d'autant plus exceptionnel que sur les 300 dossiers sélectionnés en 2022, seuls 1/3 concernaient les sciences humaines et sociales et 5% étaient portés par des femmes.
En savoir plus sur le projet OSPAPIK : entretien avec Géraldine Le Roux dans l'émission le Lab'U de Radio U
Le programme PROMALG-Health a pour objectif de proposer de nouvelles sources de matières premières riches en protéines pour le secteur de la santé à partir de différentes espèces de macroalgues. Il est co-porté par les laboratoires d'économie et de gestion de l'ouest (LEGO) et de biotechnologie et technologie marine (LBCM) de l’UBO et de l’UBS. Lancé en janvier 2024, PROMALG-Health a pour but d’expérimenter pendant 5 ans, l’intégration de différentes variétés d’algues riches en protéines (laitue de mer, dulse et gracilaria) dans les recettes élaborées par le CHU de Brest pour ses patients et les résidents d’EHPAD. Objectifs : analyser les bienfaits nutritionnels de la consommation de protéines d’algues, le degré d’acceptabilité des consommateurs et les effets sur leur santé. Ce projet bénéficie d’une aide de l’Etat gérée par l’Agence nationale de la recherche (ANR) au titre de France 2030.
Côté santé-agro-matière, le laboratoire d'optimisation des réponses physiologiques (ORPHY) a structuré sa recherche en deux axes thématiques : sport-santé et mer-santé. L’axe mer-santé s’intéresse aux adaptations physiologiques du corps humain aux contraintes maritimes et subaquatiques, notamment en condition de plongée sous-marine, et plus largement à la santé des gens de mer.
Enfin, un axe majeur de recherche de l’université s’intéresse au numérique et aux mathématiques. Le laboratoire des sciences et techniques de l’information, de la communication et de la connaissance (LabSTICC) est divisé en 9 pôles, l’un d’eux est dédié aux recherches à l’interface entre intelligence artificielle (IA) et océan dans trois domaines : perception de l’environnement marin, robotique exploratoire et données océaniques et marines. Les activités du pôles se basent sur la théorie de l’IA et la capacité à la mettre en œuvre dans des problématiques liées à l’environnement marin.
“En termes de recherche, l’UBO est l’une des meilleures universités en sciences de la mer en France et dans le monde. Notre particularité : aborder les sciences marines dans toute leur complexité, avec une grande diversité d’approches disciplinaires : océanographie physique, géosciences, écologie, biologie, mais aussi économie, droit, anthropologie, ingénierie, sociologie, archéologie… en abordant tous les espaces marins : du côtier aux abysses, du tropical au polaire, ainsi que différentes échelles temporelles avec la paléocéanographie, l’analyse du présent bien sûr mais aussi la construction de scénarios futurs.”
Vianney Pichereau, 1er VP en charge du CA et de la Mer
L’UBO contribue à des projets visant à développer des technologies innovantes au service du monde marin. Le Pôle Universitaire d’Innovation Blue Box (PUI Blue Box), dédié au développement des sciences et technologies liées à l’océan (Ocean Tech), est l’un de ces projets emblématiques.
Réunissant l’ensemble des partenaires de l’enseignement supérieur et de la recherche du bassin brestois, le PUI Blue Box regroupe parmi ses fondateurs l’université chef de file (UBO), quatre écoles d’ingénieurs (Ecole Navale, ENIB, ENSTA Bretagne, IMT Atlantique), trois organismes nationaux de recherche (CNRS, IFREMER, IRD), le SHOM, l’incubateur de la recherche publique EMERGYS Bretagne / 7 technopoles de Bretagne (représenté par le Technopôle Brest-Iroise et la Technopole Quimper Cornouaille) et la SATT Ouest Valorisation. Il comprend également plusieurs partenaires : le CHU, INSERM, l’IRT Bcom, l’ITE France Energies Marines, le Pôle de compétitivité Mer Bretagne Atlantique et l’ISEN.
Ce projet est financé par l’État dans le cadre de France 2030. Parmi les 24 PUI sélectionnés en France, Blue Box est le seul tourné vers l’océan. Il ambitionne de faire de la pointe bretonne le moteur français pour la création des startups deeptech & le développement des entreprises de l’Ocean Tech pour créer des solutions pour et par l’océan en réponse aux enjeux contemporains (énergie, agroalimentaire, santé, etc.).
En savoir plus sur le PUI Blue Box

L’UBO propose un large panel de formations autour des océans, de la licence au doctorat, en formation initiale ou continue, des sciences maritimes au tourisme en passant par le management ou l’hydrographie. Au plus près des besoins et réalités du terrain, l’UBO met en place de plus en plus de formations en alternance ainsi que des formations dédiées aux professionnels et adaptées aux enjeux et problématiques du secteur.
Pour assurer cette formation d’excellence, l’UBO s’appuie sur la recherche de pointe réalisée au sein de ses laboratoires.
25
formations en lien avec les sciences marines
+ de 600
étudiantes et étudiants, apprenantes et apprenants qui suivent ces formations
Au contact des réalités du terrain avec des formation professionnalisantes
Dans les IUT de Brest-Morlaix et de Quimper, des formations liées au monde maritime ont été pensées pour répondre aux besoins de recrutement des professionnels du secteur. Proposées en alternance, elles permettent aux étudiantes et étudiants d’être immédiatement au contact des réalités du terrain.
Par exemple, la licence professionnelle “Maintenance Portuaire et Navale” de l’IUT de Brest-Morlaix forme des techniciens et des cadres intermédiaires dans les domaines du diagnostic, de l’exploitation, du contrôle, de la maintenance des installations portuaires, navales.
Les connaissances, compétences et savoir-faire des diplômés de la licence professionnelle « Conception et Réalisation en chaudronnerie Industrielle (CRCI) » de l'IUT de Brest-Morlaix et du BUT Génie mécanique et productique (GMP) sont également très recherchés par les professionnels du secteur maritime.
Le département Génie Électrique et Informatique Industrielle (GEII) de l’IUT propose pour la rentrée 2025 un nouveau parcours de formation : le parcours Marine nationale. Il permet aux étudiantes et étudiants de préparer leur diplôme de BUT tout en bénéficiant d’un accès privilégié à une carrière dans la Marine.
Former les futurs hydrographes
A la faculté des sciences et techniques, la licence mention Sciences de la terre-Parcours Hydrographie Shom permet aux étudiantes et étudiants ayant un équivalent Bac+2 scientifique de réaliser une 3ème année de licence et dans le même temps, de suivre les cours théoriques pour la certification internationale catégorie B de la FIG-OHI-ACI en partenariat avec le Shom. Ce double diplôme permet à l’issue de cette licence, soit de poursuivre les études soit de s’insérer directement sur le marché du travail en tant que technicien hydrographe dans les domaines des sciences marines et des techniques de mesure des différentes données environnementales.
Répondre aux besoins de recrutement du territoire, du tourisme au management en passant par l’administration…
Au Pôle universitaire de Quimper Pierre-Jakez Hélias, le Master tourisme littoral forme les étudiantes et étudiants aux métiers du tourisme et des loisirs, tout spécialement dans les espaces maritimes et littoraux (pratiques balnéaires, activités de croisière, tourisme nautique, pêche et tourisme, découverte du patrimoine maritime, écotourisme en bord de mer, etc.).
À la Faculté des Sciences du sport et de l’éducation, le master Management du sport, parcours “sport, nautisme et territoires”, apporte aux étudiantes et étudiants une expertise scientifique, technique et organisationnelle dans le domaine du management et du développement de projets à caractère sportif et nautique insérés dans des logiques territoriales.
A l’IAE, le Master STORM (Sustainability Transition for Organisations and Resilience Management), porté par 6 des universités partenaires de l’alliance SEA-EU, a pour objectif de former des managers de demain capables de construire un futur soutenable, grâce à une approche pluridisciplinaire, alliant sciences expérimentales, sciences humaines et gestion.

Former les futurs professionnels des sciences de la mer et du littoral au plus près de la recherche
Afin de pérenniser les recherches sur les océans déployées par l’UBO et de continuer à répondre aux grands enjeux sociétaux en lien avec la mer, il est essentiel de former les futurs expertes et experts dans tous les domaines de la chaîne de valeur, et l’ensemble des disciplines associées.
C’est la raison pour laquelle l’UBO a développé une offre de formation initiale pluridisciplinaire reconnue pour la qualité de ses enseignements, une offre adossée aux laboratoires de l’IUEM et de ses partenaires, et en collaboration avec les acteurs économiques du territoire. Les huit mentions du master en Sciences de la Mer et du Littoral (SML) de l’IUEM forment ainsi les étudiantes et étudiants à un large champ d’activités en sciences de la mer et du littoral unique en France : Biotechnologies, Biologie, Gestion de l’environnement, Économie Appliquée, Droit des Espaces et des Activités Maritimes, Sciences de la Terre, des Planètes et de l’Environnement, Chimie de l’environnement marin et Physique marine.
“Les étudiantes et étudiants inscrits dans un de nos masters en Sciences de la mer et du littoral sont au cœur de l’effervescence scientifique et voient quasiment en direct ce qui se passe dans les laboratoires. Notre priorité est de former les étudiants à l’action dans un contexte de changement climatique, mais aussi d’évolution socio-économique, pour leur permettre de réfléchir sur la base de données scientifiques.” précise Frédéric Jean, directeur de l’IUEM.
Pour renforcer l’interdisciplinarité et les collaborations internationales, dans le cadre d’un partenariat prestigieux entre l’UBO, l’Université Bretagne Sud, 3 organismes nationaux de recherche (CNRS, Ifremer, IRD) et 4 grandes écoles d’ingénieurs (IMT-Atlantique, ENSTA-Bretagne, ENIB, l’École navale), l’école universitaire de recherche ISblue forme les nouvelles générations de chercheurs, d’experts et d’ingénieurs capables de relever les défis multiples auxquels sont confrontés l’océan et les littoraux.
En savoir + : https://isblue.fr/
Former la relève scientifique
S’appuyant sur les laboratoires de recherche de l’IUEM, l’École Doctorale des Sciences de la Mer et du Littoral (ED SML) forme des docteurs spécialistes de la mer et du littoral, en sciences de l’univers, sciences de la vie, sciences humaines et sciences de l’ingénieur. L’École Doctorale SML compte environ 200 doctorantes et doctorants en Bretagne, avec en moyenne 50 thèses qui sont soutenues par an, dont 90% à l’UBO. L’EDSML entend renforcer les échanges entre les laboratoires de recherche publique et les milieux socio-économiques, afin de favoriser l'emploi des docteurs dans les entreprises et associations. L’École Doctorale encourage la mobilité internationale de ses doctorantes et doctorants, en s’appuyant sur un réseau de partenaires européens et internationaux.
En savoir + : https://ed-sml.doctorat-bretagne.fr/fr
Former les formateurs
L'UBO, ISblue, Océanopolis, la station marine de Concarneau du Muséum national d'Histoire naturelle et l’académie de Rennes organisent du 25 au 28 août la dixième édition de l'université d'été Mer & Education, une semaine de formation interdisciplinaire en immersion dans la science dédiée aux enseignantes et enseignants du secondaire. Le thème cette année : Les mondes arctiques, si loin, si proches ?
Objectifs :
- Acquérir ou mettre à jour les connaissances scientifiques des enseignants et enseignantes du secondaire, dans le domaine des sciences de la mer et du littoral ;
- Rencontrer des scientifiques experts ;
- Expérimenter des outils innovants et échanger sur les pratiques pour la transmission des connaissances.
Plus d’information sur le programme et inscriptions sur le site dédié
Du côté de la formation continue
Afin de former les professionnels aux problématiques, enjeux et évolutions liés au milieu marin et côtier, le Service Universitaire de Formation Continue et d'Alternance (SUFCA) de l’UBO, en partenariat avec l’IUEM et le Campus Mondial de la Mer, propose différentes formations courtes et diplômantes dans le domaine de la Mer et du Littoral. Celles-ci peuvent s’adresser non seulement à des biologistes, scientifiques, géologues mais également avocats, journalistes ou encore des agents territoriaux.
Comprendre les enjeux environnementaux d'une économie bleue
Cette formation, qui se tiendra les 1er et 2 juillet 2024 pour la session d’initiation, et du 3 au 5 juillet 2024 pour la session d’approfondissement, est destinée à tout acteur francophone, public ou privé, souhaitant s'investir dans le développement durable des territoires littoraux et marins.
Diplôme Universitaire (DU) Mer et Médias
Ce DU, construit avec l’école supérieur de journalisme (ESJ) de Lille, a pour objectif de partager à destination de journalistes et de professionnels de la communication un état des lieux des connaissances des sciences et technologies marines dans une perspective de développement durable. La dernière session s’est déroulée en avril dernier.
Formation risques côtiers
Dans le cadre de la formation continue aux élus locaux, le SUFCA propose également une journée de formation à la gestion des risques côtiers et d'érosion et submersion marine.
L'Europe est un continent maritime. L'histoire, la culture, les échanges commerciaux, ainsi que les ressources de ce continent sont étroitement liés à la mer. Elle est à la fois une zone de frontières, comme un lieu de connectivité. 23 des 28 pays européens ont un littoral maritime ; le littoral européen est 7 fois plus long que celui des États-Unis et 4 fois plus long qu'en Russie. la superficie maritime sous la juridiction des pays européens est plus étendue que la superficie terrestre : avec ses régions ultrpériphériques, l'Europe possède le plus grand territoire maritime au monde. Les régions maritimes européennes abritent près de la moitié de la population du continent et représentent près de la moitié du PIB européen. Une perspective marine et maritime de l'Europe peut ainsi servir de base solide pour établir et entretenir des liens et des collaborations. La mer est également un espace naturel de formation pluridisciplinaire destiné à la mise en œuvre d'une politique de développement durable, un espace où les enjeux économiques, les aspects sociaux et les problématiques environnementales s'entremêlent plus qu'ailleurs.
C'est dans cette perspective qu'a été créée l'alliance SEA-EU composée de 9 établissements universitaires pluridisciplinaires, dans 9 territoires ouverts sur la mer porteurs de stratégies d'innovation, au sein desquels la durabilité prend une part essentielle.
- L'Université de Bretagne Occidentale (Brest)
- L'université de Cadiz (Espagne)
- L’Université de Gdansk (Pologne)
- L’Université de Malte
- L’Université de Kiel (Allemagne)
- L’Université de Split (Croatie)
- L'Université Parthenope de Naples (Italie)
- L'Université d'Algarve (Faro, Portugal)
- L'Université du Nord (Bodø, Norvège)
SEA-EU, c’est un espace de mobilité et de formation pour toutes et tous, portant des objectifs ambitieux mettant la mer et la durabilité au cœur de ses actions.
En savoir + : https://www.univ-brest.fr/sea-eu/fr
