Valère Ndior, professeur de droit à l'UBO, nommé membre junior de l'Institut universitaire de France

Le
Institut Universitaire de France
IUF

Le 26 mai 2022, un arrêté de la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a désigné 164 nouveaux membres de l'Institut Universitaire de France, pour une durée de 5 ans. Valère Ndior, professeur de droit public à l'UBO (Lab-LEX), fait partie des lauréats au titre de la Chaire innovation pour son projet de recherche consacré à la gouvernance et la régulation des réseaux sociaux. Son projet de recherche présente trois objectifs : recenser les législations, standards privés, chartes et autres instruments destinés à encadrer tant les réseaux sociaux eux-mêmes que les activités de leurs utilisateurs ; déterminer l’adéquation de ces référentiels selon des perspectives juridique, technique et éthique tout en évaluant leur adaptabilité à la lumière des mutations des plateformes ; diffuser enfin les conclusions dégagées auprès des acteurs publics et privés. Ce projet permettra de créer des boîtes à outils que les institutions, entreprises et membres de la société civile pourront s’approprier pour définir ou repenser leur utilisation des réseaux sociaux.

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Durant la première année de sa délégation, Valère Ndior organisera un cycle de séminaires exploratoires sur la gouvernance des réseaux sociaux et sera accueilli comme chercheur invité au Yale Information Society Project, aux Etats-Unis. La cérémonie officielle d'installation des lauréats se tiendra le 17 octobre 2022 dans le Grand amphithéâtre de la Sorbonne (Paris). Les enseignants-chercheurs nommés à l'Institut universitaire de France sont placés en position de délégation et bénéficient d'une dotation budgétaire dédiée à la réalisation de leur projet de recherche. Ils continuent à exercer leur activité dans leur établissement d'appartenance et sont déchargés des deux tiers de leur service d'enseignement.
 

L'Institut universitaire de France a pour mission de favoriser le développement de la recherche de haut niveau dans les universités et de renforcer l'interdisciplinarité, en poursuivant trois objectifs :

- Encourager les établissements et les enseignants-chercheurs à l'excellence en matière de recherche, avec les conséquences positives que l'on peut en attendre sur l'enseignement, la formation des jeunes chercheurs et plus généralement la diffusion des savoirs.

- Contribuer à la féminisation du secteur de la recherche.

- Contribuer à une répartition équilibrée de la recherche universitaire dans le pays, et donc à une politique de maillage scientifique du territoire.