Méthodologie pour l’élaboration d’une Trame noire à l’échelle locale

Dans le cadre de l’atelier du Master GC-Bio (Gestion et Conservation de la Biodiversité), la ZAC de Fontaine-Margot et Quéliverzan ont fait l’objet d’études préliminaires au sein de l’UBO, au travers d’ateliers étudiants ayant fourni un rapport et une étude cartographique.

Ces derniers ont fourni une première idée des méthodes qui seront utilisées dans la poursuite des études scientifiques. Leur rapport sur Fontaine Margot nous donne ainsi plusieurs pistes, la première s’apparente  au calcul et à la représentation cartographique de "l’emprise de l’éclairement" sur la zone.

Une étude de l’emprise de l’éclairement a également permis d’observer un isolement relatif de la partie boisée de Quéliverzan, laquelle, si elle s’avère être un réservoir écologique, est entourée de barrières formées par l’éclairage artificielle. 

À partir des données patrimoniales fournies par Brest métropole et des positions géoréférencées des lampadaires, il devient possible de produire des "tampons" sur la carte. Ces derniers correspondent à l’emprise de chaque lampadaires et fournissent une première approche de ce qui pourrait s’appeler des "barrières écologiques".

Cet atelier a également été l’occasion de croiser les données urbanistiques avec celles de faunes et de flore. Les résultats permettent de localiser les zones de conflits entre usages anthropiques et biodiversité. Des études complémentaires restent à mener afin de comprendre les tenants et aboutissants de la future urbanisation ainsi que les conseils à prodiguer aux pouvoirs publics.