Les témoignages des étudiants de l'IPAG de Brest
Félicitations pour votre réussite au concours de la fonction publique ! Pouvez-vous nous parler un peu de vous et votre parcours académique jusqu'à présent et de ce qui vous a motivé à poursuivre une carrière dans la fonction publique ?
J’ai grandi en zone urbaine sensible dans la banlieue lyonnaise. A l’obtention de mon bac j’ai intégré l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis où j’ai obtenu une Licence LLCER Études européennes et internationales et un Master Sciences Humaines et Sociales mention Études européennes et internationales de l’Institut d’études européennes.
Durant mon parcours universitaire, j’ai tenté de trouver ma place dans la société, issue d’un quartier difficile et élevé par une mère au foyer, j’avais certaines lacunes par rapport à mes camarades, mais je me suis donné les moyens de réussir pour me prouver à moi-même et aux autres que la classe sociale dans laquelle on naît ne définit pas systématiquement la personne que l’on deviendra.
J’ai fait des stages dans le public comme dans le privé et je me suis vite rendu compte que ce qui me plaisait c’était de contribuer au développement des territoires à travers des projets. J’ai trouvé cela dans la fonction publique, dans sa mission de service public qui répond aux besoins de l’intérêt général.
J’ai donc intégré initialement la classe Prépa Talent de l’IRA de Nantes à l’IPAG de Brest en vue de réussir le concours d’attaché d’administration de l’État. Mais j’ai finalement réussi le concours A de la DGFIP et j’en suis très heureuse.
Comment avez-vous connu l'IPAG de Brest ?
Initialement, j’ai candidaté à plusieurs classes Prépa Talents de la région parisienne ainsi qu’à l’INSP, étant étudiante boursière, je voulais bénéficier de la bourse talent offert par le programme. Je savais que je voulais réussir un concours de catégorie A et A+, mais je ne savais pas lequel précisément.
J’ai été refusé dans toutes mes candidatures, mais l’INSP m’a proposé de déposer mon dossier à l’IRA de Nantes, je m’étais renseigné sur les IRA, mais je n’avais pas candidaté, car je ne voulais pas quitter la région parisienne…
J’ai finalement passé l’oral qui m’a permis par la suite d’intégrer la classe Prépa Talent de l’IRA de Nantes à l’IPAG de Brest. J’avais le choix entre Rennes, Limoges, Nantes et Brest, mais j’ai choisi de suivre mon cursus à l’IPAG de Brest, car c’était l’occasion pour moi de m’excentrer et de découvrir le coin de France le plus reculé.
En quoi votre expérience en classe Prépa Talents vous a-t-elle aidé dans votre préparation et votre réussite au concours de la fonction publique ? Quels ont été les moments clés de votre préparation pour le concours ?
La classe Prépa Talents a été un réel tremplin dans ma réussite :
J’avais à ma disposition des livres préparant au concours offert par l’IRA ;
Les cours dispensés par la LAP de l’IPAG de Brest que nous suivons en tant qu’étudiant de prépa concours m’ont permis de renforcer mes connaissances et d’apprendre davantage sur l’administration publique ;
Nous disposions de cours spécifiques à la préparation des concours comme les cours sur les politiques publiques ou préparation à la note de synthèse et préparation à l’oral de concours ;
L’IPAG de Brest dispose de professeurs issus d’administrations publiques, avec de riches expériences en la matière et qui sont de très bons conseils. Dans son ensemble, le personnel de l’IPAG a été très à l’écoute de nos demandes et a su y répondre de la meilleure façon pour nous aider dans la préparation des concours, ils nous suivaient de près dans notre préparation et cela a été très encourageant ;
Nous étions un petit groupe qui préparait les concours, nous nous sommes aidés mutuellement, nous avons préparé les concours ensemble et cela a été une réelle force, car ça nous a permis de rester motivés et de se pousser mutuellement pour réussir ;
Grâce à la bourse talent j’ai pu arrêter mon job étudiant, ce qui m’a permis de rester concentré sur ma préparation au concours.
Quels conseils donneriez-vous à d'autres étudiants qui envisagent de passer un concours de la fonction publique ?
Si comme moi, vous n’avez à la base aucune connaissance de l’administration publique, il faut suivre tous les cours de la LAP, car ça permet de poser les bases et renforcer les cours à l’aide des manuels distribués par l’IRA ou l’IPAG ;
Connaître sa manière de réviser permet d’être organisé dans ses révisions et dans sa préparation au concours, se faire un programme hebdomadaire et le respecter ;
Se renseigner sur le métier qui vous intéresse et le type de missions que vous voulez faire, cela vous permettra de bien cibler le concours à passer ;
Ne pas hésiter à demander des conseils aux professeurs, étudiants ayant réussi les concours ou agents de l’administration qui vous intéresse, cela vous permettra d’en apprendre davantage et de vous faire un avis du métier.
Ne pas oublier que vous êtes de jeunes étudiants, donc il ne faut pas se mettre la pression, ne pas se forcer à réviser si vous êtes fatigué, faites une activité, profitez de la ville de Brest, sortez, ça a du bon de souffler et ça permet de rester concentré sur ses objectifs.
Quelles sont vos impressions générales sur le processus de reprise d'études à l'IPAG de Brest ?
Une fois la constitution du dossier effectuée, les démarches d’inscription ont été assez simples. Les personnes chargées d’expliquer les modalités de déroulement de l’année universitaire sont disponibles.
Il a parfois été difficile d’obtenir certaines informations sur des modalités d’exécution de certains travaux (projet tutoré au premier semestre notamment). Il est vrai que l’année était particulièrement impactée par la mise en place de l’apprentissage et j’ai parfois pu trouver que certaines consignes n’étaient pas toujours adaptées à la variété des profils qui composaient la promo de Master 2. Cependant, passée cette première impression, et en en discutant avec les responsables pédagogiques, il y a toujours eu la possibilité de trouver une réponse adéquate.
Quelles sont les compétences que vous avez acquises et développées tout au long de votre parcours de reprise d'études ?
Acquisition des méthodes en gestion de projet, en gestion de crise et en approche du management.
Plus globalement, l’approche des enseignements permet de prendre de la hauteur par rapport aux problématiques qui seront rencontrées en milieu professionnel. Cette prise de hauteur permet d’observer un sujet dans sa globalité pour mieux le “découper”, identifier les risques comme les atouts qui peuvent influer sur l’atteinte ou non des objectifs fixés, cerner qui seront les interlocuteurs incontournables, cadrer les moyens nécessaires.
Quels sont les défis que vous avez rencontrés et comment vous les avez surmontés en tant qu'étudiant en reprise d'études ?
Principal défi : s’adapter à un nouvel environnement, évoluer au milieu de personnes inconnues.
Rencontrer l’équipe administrative en amont (portes ouvertes, salon Azimut) a permis de se familiariser avec les lieux et les personnes travaillant pour l’IPAG. Ce fut aussi l’occasion de rencontrer un autre étudiant en reprise d’études.
Arriver avec un état d’esprit “apprenant” c’est à dire être en position d’assimiler de nouvelles méthodes, de rencontrer de nouvelles personnalités, et surtout, être dans une démarche de sollicitation d’autrui, des parcours.
Quels sont les moments forts ou les réalisations dont vous êtes particulièrement fier ?
- Moment fort et apprécié : arriver tôt en BU, se poser avec un café à une table pour travailler pendant une à deux heures avant un cours. C’est un des moments qui me manqueront lorsque je ne serai plus à l’UBO.
- La rencontre avec l’amiral Rogel et ses témoignages relatifs à la gestion de crises rencontrées
- Les travaux de groupe en général étaient des moments forts qui placent dans une situation d’inconfort qui peut facilement amener à se replier un peu. Le contexte oblige à prendre des initiatives et in fine à prendre confiance en soi mais aussi à faire confiance aux autres.
- Je garde aussi un excellent souvenir des travaux en gestion de projet, à deux au premier semestre puis à 4 au second. Avec le sentiment d’avoir réalisé un travail très sérieux dans une atmosphère qui a laissé de la place à chacun.
Quel conseil ou recommandation pourriez-vous offrir à ceux qui envisagent de reprendre leurs études à l'IPAG de Brest?
Être curieux avant tout, profiter des ressources mises à disposition, ne pas hésiter à “infiltrer” les cours des autres promotions (j’ai effectué quelques passages en cours de M1 qui m’ont été très utiles) et ne pas passer à côté des rencontres humaines.
Quelles sont vos impressions générales sur le processus de reprise d'études à l'IPAG de Brest ?
Une fois la constitution du dossier effectuée, les démarches d’inscription ont été assez simples. Les personnes chargées d’expliquer les modalités de déroulement de l’année universitaire sont disponibles.
Il a parfois été difficile d’obtenir certaines informations sur des modalités d’exécution de certains travaux (projet tutoré au premier semestre notamment). Il est vrai que l’année était particulièrement impactée par la mise en place de l’apprentissage et j’ai parfois pu trouver que certaines consignes n’étaient pas toujours adaptées à la variété des profils qui composaient la promo de Master 2. Cependant, passée cette première impression, et en en discutant avec les responsables pédagogiques, il y a toujours eu la possibilité de trouver une réponse adéquate.
Quelles sont les compétences que vous avez acquises et développées tout au long de votre parcours de reprise d'études ?
Acquisition des méthodes en gestion de projet, en gestion de crise et en approche du management.
Plus globalement, l’approche des enseignements permet de prendre de la hauteur par rapport aux problématiques qui seront rencontrées en milieu professionnel. Cette prise de hauteur permet d’observer un sujet dans sa globalité pour mieux le “découper”, identifier les risques comme les atouts qui peuvent influer sur l’atteinte ou non des objectifs fixés, cerner qui seront les interlocuteurs incontournables, cadrer les moyens nécessaires.
Quels sont les défis que vous avez rencontrés et comment vous les avez surmontés en tant qu'étudiant en reprise d'études ?
Principal défi : s’adapter à un nouvel environnement, évoluer au milieu de personnes inconnues.
Rencontrer l’équipe administrative en amont (portes ouvertes, salon Azimut) a permis de se familiariser avec les lieux et les personnes travaillant pour l’IPAG. Ce fut aussi l’occasion de rencontrer un autre étudiant en reprise d’études.
Arriver avec un état d’esprit “apprenant” c’est à dire être en position d’assimiler de nouvelles méthodes, de rencontrer de nouvelles personnalités, et surtout, être dans une démarche de sollicitation d’autrui, des parcours.
Quels sont les moments forts ou les réalisations dont vous êtes particulièrement fier ?
- Moment fort et apprécié : arriver tôt en BU, se poser avec un café à une table pour travailler pendant une à deux heures avant un cours. C’est un des moments qui me manqueront lorsque je ne serai plus à l’UBO.
- La rencontre avec l’amiral Rogel et ses témoignages relatifs à la gestion de crises rencontrées
- Les travaux de groupe en général étaient des moments forts qui placent dans une situation d’inconfort qui peut facilement amener à se replier un peu. Le contexte oblige à prendre des initiatives et in fine à prendre confiance en soi mais aussi à faire confiance aux autres.
- Je garde aussi un excellent souvenir des travaux en gestion de projet, à deux au premier semestre puis à 4 au second. Avec le sentiment d’avoir réalisé un travail très sérieux dans une atmosphère qui a laissé de la place à chacun.
Quel conseil ou recommandation pourriez-vous offrir à ceux qui envisagent de reprendre leurs études à l'IPAG de Brest?
Être curieux avant tout, profiter des ressources mises à disposition, ne pas hésiter à “infiltrer” les cours des autres promotions (j’ai effectué quelques passages en cours de M1 qui m’ont été très utiles) et ne pas passer à côté des rencontres humaines.
Quelles ont été vos impressions générales sur le stage à l'étranger avec l'IPAG de Brest ?
J’ai réalisé mon stage de 2 mois au sein de l’Administration Métropolitaine de Bangkok du 11mars au 10 mai 2024. Cette expérience a été très enrichissante, tant d'un point de vue personnel que professionnel. En effet, ce stage a été une vraie opportunité de découvrir le fonctionnement d’une administration thaïlandaise d’envergure (plus de 1000 personnes) avec ses spécificités et ses enjeux. Mon stage s’est déroulé dans de très bonnes conditions, l’accueil au sein du service du Département des Affaires Internationales a été excellent, si bien que mon intégration a pu se faire rapidement. J’ai eu la chance de pouvoir participer à de nombreux meetings et rencontres à l'extérieur avec des personnalités (Gouverneur de Bangkok, ambassadeurs français, finlandais, etc.) Par conséquent, j’ai pu développer un regard plus objectif sur l'organisation de ce genre de rencontres.
Pouvez-vous identifier les compétences que vous avez acquises et développées lors de votre stage ?
Ce stage à l’étranger a sollicité de ma part des compétences en termes de diplomatie, de discrétion (confidentialité), d'écoute, d'esprit de synthèse, et surtout d’adaptation et d'intégration. En effet, un des enjeux majeurs à été mon intégration au sein de cette administration dont la culture et la langue m'étaient étrangères. J’ai eu la chance de côtoyer l’équipe à la fois au bureau mais également lors de sorties extérieures en petit groupe, ce qui a grandement facilité mon intégration et mes relations avec mes nouveaux collègues de travail.
Quels défis avez-vous rencontrés pendant votre stage et comment les avez-vous surmontés ?
Les méthodes de travail thaïlandaises sont différentes des méthodes françaises. Par exemple, lorsque des missions m’étaient attribuées j’avais parfois beaucoup de libertés sans consignes précises, ce qui peut amener à des incertitudes et des doutes. En effet, mon tuteur de stage étant très occupé, bon nombre de missions m’étaient confiées par d’autres membres du service à qui je devais faire un retour. J’ai donc dû apprendre à m’adapter à ce nouveau mode de fonctionnement.
Quels sont les moments forts ou les réalisations dont vous êtes particulièrement fier/fière pendant votre expérience ?
Il y a eu plusieurs moments forts durant mon expérience au sein de BMA. Tout d’abord les rencontres avec les ambassadeurs, et notamment l'ambassadeur français Monsieur Jean-Claude POIMBOEUF, avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger lors d’une rencontre qui visait à promouvoir un nouveau système de collecte des déchets sur le fleuve. Par ailleurs je me rappelle d’une mission importante qui m’avait été confiée. Elle consistait en la relecture du discours du Gouverneur de Bangkok lors d’un prochain meeting qui avait lieu à Singapour. Mes compétences rédactionnelles et orthographiques en anglais m’ont ainsi permis de mener à bien ce travail, tout en respectant le court délai imposé.
Avez-vous des conseils ou des recommandations à offrir à ceux qui envisagent de participer à un stage à l'étranger avec l'IPAG de Brest ?
Je recommanderai à toute personne souhaitant participer à un stage à l’étranger avec l’IPAG de Brest de bien se renseigner en amont sur le pays et la structure d’accueil. Également prévoir un budget suffisant pour la totalité du séjour, en sollicitant suffisamment tôt des organismes tels que Brest Métropole, afin de vérifier son éligibilité à une quelconque aide de leur part dans le cadre d’un tel stage. Par ailleurs, je recommanderai également d'être vigilant quant aux bonnes pratiques à adopter en termes de sécurité dans le cadre de leur stage. Enfin profiter du voyage pour visiter et faire du tourisme si possible, s’inscrire sur des groupes pour faire des sorties et rencontrer d’autres personnes. Concernant l’aspect pratique, il est important de prévoir des tenues vestimentaires adaptées selon la structure d’accueil (penser à leur demander avant le stage si besoin) et apporter des produits locaux à offrir est toujours le bienvenu.
Stage d’un mois au sein de Bangkok Metropolitan Administration à Bangkok.
J’ai participé, du 11 mars au 8 avril 2024, à un stage à l’international en Thaïlande, au sein de Bangkok Metropolitan Administration (BMA), à Bangkok, qui est l’administration métropolitaine de Bangkok.
Quelles ont été vos impressions générales sur le stage à l'étranger avec l'IPAG de Brest ?
Mon stage à l'étranger avec l'IPAG de Brest s'est révélé être une expérience enrichissante dans l'ensemble. Cependant, il est essentiel de prévoir les démarches administratives avec anticipation afin de faciliter leur traitement ultérieur, étant donné que les délais peuvent être considérables lorsqu'il s'agit de transactions entre deux pays. Malgré quelques épisodes de stress et d'appréhension, qui sont souvent inévitables dans un contexte nouveau, j'ai finalement réussi à naviguer avec succès à travers ces défis.
Pouvez-vous identifier les compétences que vous avez acquises et développées lors de votre stage ?
Mon stage d’un mois au sein de Bangkok Metropolitan Administration a été une expérience internationale unique, me permettant d’acquérir de nouvelles compétences et connaissances en administration publique, ainsi que de m’offrir une meilleure compréhension des enjeux et défis auxquels cette administration est confrontée, que je connaissais peu. J’ai particulièrement pris conscience des défis spécifiques liés à la planification urbaine, dans un contexte de croissance rapide et de diversité culturelle dans la ville de Bangkok. J’ai observé les différentes approches qui sont entreprises par BMA pour améliorer la transparence dans la gestion des affaires publiques auprès des habitants, mais aussi pour pallier aux défis que leur opposent les politiques publiques. En outre, j’ai pu mettre en pratique durant ce stage les connaissances acquises au cours de mon master 1 en Administration Publique, essentiellement la gestion des politiques publiques, mais également comparer les différentes approches entre une administration française et une administration thaïlandaise. J’ai également fait quelques comparaisons entre mes expériences en administration publique en France et mon expérience au sein de BMA, qui relèvent de coutumes différentes. Ce stage m’a permis de développer des compétences telles que la résolution de problèmes complexes, la communication interculturelle, la gestion de projet, l’analyse des politiques publiques et des processus décisionnels, ainsi que la préparation de collaborations avec diverses entreprises ou ambassades.
Quels défis avez-vous rencontrés pendant votre stage et comment les avez-vous surmontés ?
L'un des défis principaux lors d'un stage à l'international réside dans la barrière linguistique, qu'il est essentiel de surmonter pour réussir. Heureusement, en effectuant mon stage au sein du bureau des affaires internationales, j'ai bénéficié du fait que la majorité des agents administratifs parlent couramment l'anglais. Bien que les premiers jours aient été quelque peu ardus pour m'adapter et communiquer exclusivement en anglais, cette difficulté s'est estompée au fil du temps. Peu à peu, la langue est devenue plus fluide, les mots me venant naturellement à force de pratique et d'interaction. En ce qui concerne les tâches à accomplir pendant le stage, j'ai eu la chance de travailler au sein de l'équipe de la Bangkok Metropolitan Administration (BMA), qui se distingue par sa pédagogie et sa disponibilité à expliquer les différentes missions à réaliser.
Quels sont les moments forts ou les réalisations dont vous êtes particulièrement fier/fière pendant votre expérience ?
Au cours de mon stage, j'ai été profondément marqué par les relations humaines que j'ai pu tisser rapidement, que ce soit avec les membres de l'équipe de la BMA ou avec les habitants de Bangkok rencontrés au quotidien. Ces interactions ont ajouté une dimension humaine et chaleureuse à mon expérience. D'un point de vue professionnel, accompagner le gouverneur dans ses déplacements, assister à ses conférences, participer à des interviews et écouter ses discours ont constitué des moments inoubliables et extrêmement enrichissants. Cette expérience m'a offert une perspective unique sur les relations diplomatiques et m'a permis de mieux comprendre les enjeux politiques et institutionnels de la région. C'était une opportunité exceptionnelle d'observer de près le fonctionnement des institutions gouvernementales et d'approfondir mes connaissances sur la gouvernance locale et internationale.
Avez-vous des conseils ou des recommandations à offrir à ceux qui envisagent de participer à un stage à l'étranger avec l'IPAG de Brest ?
Je recommande vivement aux étudiants qui hésitent encore à saisir cette opportunité unique de s'engager dès que possible dans une expérience internationale. Un stage à l'étranger offre des bénéfices inestimables, particulièrement pour ceux qui envisagent une carrière dans les relations internationales, la diplomatie, ou pour toute personne désireuse de découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux modes de vie et de rencontrer des personnes inspirantes. Il est primordial de ne pas se laisser intimider par la barrière de la langue, car une expérience à l'étranger ne se limite pas à cet aspect. Au contraire, c'est une occasion unique de développer des compétences interculturelles, d'acquérir une perspective globale et de renforcer sa capacité à s'adapter à des environnements divers. En outre, un stage à l'international offre l'opportunité de se confronter à des défis professionnels stimulants, d'explorer de nouveaux domaines d'expertise et de se construire un réseau professionnel à l'échelle mondiale. Une expérience enrichissante sur tous les plans, tant sur le plan personnel que professionnel, dont les bénéfices perdurent bien au-delà du stage lui-même.