La seconde moitié du 20e siècle a connu une situation contrastée : d’un côté, une mondialisation réputée homogénéisante, de l’autre des manifestations identitaires diverses et variées.Venus du Québec à la rencontre de leurs collègues français, les chercheurs qui apportent leur contribution à cet ouvrage, ont pris le parti d’aborder la question de ce foisonnement des expressions identitaires sous l’angle de leur territorialisation : au Québec et en Bretagne bien sûr, mais aussi au-delà, en Bulgarie par exemple. Ensemble, ils portent les regards croisés de l’histoire, de l’ethnologie, de l’histoire de l’architecture, de l’histoire de l’art, de la sociologie, de la géographie, des études littéraires et des sciences politiques.S’il y a eu non seulement une perpétuation, mais même une explosion de ces énonciations identitaires, comment se sont construites les conditions de leur renouveau, à partir du quartier ou de la ville, de la région ou de la nation, de l’individu ou de la collectivité, des paysages virtuels ou des paysages réels ? N’ont-elles pu se produire qu’au prix d’une réinvention des pays et des paysages ?