Le projet vise à favoriser la rencontre entre chercheurs en littérature et sciences, en particulier autour des polluants émergents et micro-plastiques étudiés par l’équipe PANORAMA du LEMAR, à sensibiliser les étudiants en licence Arts à ces thématiques et à créer des liens entre chercheurs, écrivains, pour la mise en place d’éventuelles collaborations futures.

Il naît du désir de faire exister un réel dialogue interdisciplinaire au sein de l’UBO, mais aussi de faire connaître des recherches qui touchent à des questions (déchets plastiques, pollution marine) auxquelles le « grand public » est déjà sensibilisé, sans néanmoins connaître précisément les travaux actuellement en cours au sein du LEMAR, et leur spécificité. 

L’intérêt des chercheuses en littérature impliquées dans le projet est aussi de s’interroger sur la possibilité de représentation d’objets qui échappent à une perception sensible, mais qui pourtant existent bel et bien et interagissent avec leur environnement. Je suis convaincue que ces « objets infimes » et interactions invisibles peuvent être un sujet d’écriture extrêmement fécond, en outre, il y a beaucoup de choses à explorer dans ce que la littérature, dans tous ses genres mais peut-être en particulier en poésie, a déjà dit de l’infime. Une approche créative de ces questions apparaît donc tout à fait appropriée, et elle doit également s’allier à un réel moment de partage de savoirs et d’interrogations communes. Il ne s’agit pas seulement de « parler de l’infime » ou d’écrire à son sujet, mais, de manière spécifique et la plus précise possible, de comprendre les enjeux, les méthodes, et les problématiques spécifiques aux recherches menées au sein de l’équipe PANORAMA du LEMAR. 

Afin d’atteindre ces différents objectifs, la rencontre « En quête d’infime » a été conçue en trois temps distincts: 

• Une après-midi durant laquelle les chercheurs du LEMAR présentent leurs travaux à un public de non spécialistes, composé des chercheurs en littérature, écrivains, étudiants de la licence Arts impliqués dans le projet. 
• Une matinée créative pour concevoir et imaginer ensemble les « cartes postales » issues de la rencontre proposant, au recto, une image de laboratoire, et au verso, une citation qui reflète les interrogations, découvertes, étonnements nés de cette rencontre.
• Une réunion de travail entre chercheurs, pour réfléchir aux suites à donner au projet : collaborations interdisciplinaires, rencontre, organisation d’événements scientifiques sur des thématiques proches.