*(Texte et Post original réalisé par l'ÉSIAB et disponible sur Linkedin au bout de ce lien.)

L'ESIAB Ecole Supérieure d'Ingénieurs en Agroalimentaire de Bretagne atlantique (représentée par Louis Coroller et Nicolas Decourcelle), le Département de Histoire de l'art et archéologie de l'Université de Bretagne Occidentale (représenté par Delphine Acolat et Tania LEVY) et les étudiants de L3 Histoire de l’art et archéologie ont exposé le 11 mai 2022 le projet "À voir et à manger. Des images comestibles" mené au cours de cette année universitaire.

Le coup d'envoi de l'expo a été donné en présence des Vice-Président·e·s de l'UBO, Christine Paillard, en charge de la culture et arts & sciences, et Frédéric HERVE, en charge des affaires patrimoniales. L'exposition fut ouverte jusqu'au 2 juin 2022 au Pôle universitaire Pierre-Jakez Hélias - UBO Quimper à #quimperPôle.

S'intérroger sur la place des images consommées dans l'Histoire de l'art et en archéologie.

La consommation d’images est une pratique qui existe depuis l’Antiquité. Sous différentes formes (plates ou en relief, colorées ou non, en massepain, sucre, pain azyme ou en matériaux non alimentaires…), les images ont été mangées par les Européens dans des buts prophylactiques ou de dévotion depuis fort longtemps. Les étudiants, en charge du projet, ont étudié la place de ces images dévorées dans l’Histoire de l’art et dans le domaine archéologique tout en abordant la question sous l’angle technique. Ils ont appris la chaîne matérielle et logicielle de l’impression 3D, et ont été en charge de choisir des fichiers permettant leur impression avec les technologies disponibles et les matériaux alimentaires.

L'impression 3D

Les œuvres comestibles ont été réalisées avec les imprimantes 3D alimentaires du #FoodLab de l'UBO Open Factory x l'ESIAB.

Le FoodLab qu'est-ce que c'est ?

L'UBO Open Factory développe en collaboration avec l'ESIAB un axe d'innovation alimentaire à travers l'impression 3D et l'utilisation de machines à commande numérique. La fabrication additive permet aujourd'hui de s'interroger sur la portée industrielle de l'outil et les réponses éventuelles qu'elle pourrait apporter à des problématiques du domaine agroalimentaire.

Merci aux étudiants et aux organisateurs qui ont contribué à la réussite de cette soirée !