Porteur(s) du programme :
Jean-Claude Gardes (PR émérite études germaniques)
Autres collègues HCTI impliqués :
Laurence Dalmon (PRAG), Hala Fawaz (doctorante), Benoît Quinquis (associé), Michael Rinn (PR), Thierry Robin (associé), Filomena Tino (PRAG), Mélanie Toulhoat (associée), Yue Yue (MCF)
Partenaires extérieurs (hors-HCTI) :
De très nombreux partenaires en France et à l’étranger (EIRIS)
Présentation :
Le prochain programme de ce sous-axe s’inscrit totalement dans la continuité du précédent contrat quinquennal dans lequel étaient formulés trois champs de recherche qui se complètent : les procédés rhétoriques de la caricature, les spécificités du rire et liberté d’expression et caricature.
Diverses manifestations ou publications se sont attachées à répondre, encore partiellement, aux questions posées qui se recoupent dans une très large mesure.
Ainsi l’étude de sujets qui font débat aujourd’hui (cf. les numéros de Ridiculosa sur « Caricature et écologie », « Caricature et migrations ») éclairent la façon dont ces thématiques ont été traitées en fonction des époques et des aires culturelles, en tenant compte à plusieurs reprises des limites de la liberté d’expression. Un article sur la question de la sécheresse en Iran renvoie incontestablement aux trois axes de recherche mentionnés ci-dessus puisqu’il envisage les stratégies rhétoriques des dessinateurs iraniens pour pouvoir s’exprimer malgré la censure.
Le colloque sur « La représentation de soi et de l’autre dans la caricature » et celui à venir sur la perception de la Chine dans la caricature traitent non seulement de la spécificité du rire dans diverses aires culturelles, mais aussi de la liberté d’expression. L’étude de la spécificité de la caricature en fonction des supports (cf. les journées de travail avec des interventions de chercheurs canadien, brésilien, portugais, turc…), les journées d’études avec la BnF et les numéros de Ridiculosa sur « Satire visuelle et espace public » ou « Bande dessinée et caricature ») font une part belle aux procédés rhétoriques, mais insistent nécessairement également sur le rire comme objet culturel.
L’objectif du prochain plan quinquennal est de poursuivre ces réflexions, au niveau local comme international (un projet international est en train de voir le jour avec des collègues australiens, américains et européens). L’accent devrait être notamment mis sur la rhétorique de la caricature, qui n’a guère fait l’objet, en dehors de l’EIRIS, de recherches.
Voici trois sous-axes envisageables :
- Sémiologie et rhétorique de la caricature
- La perception de l’autre dans la caricature
- Les limites de la liberté d’expression en fonction des cultures
- Séminaire annuel à Brest sur les différentes thématiques
- Quatre journées d’études et de travail annuelles à la BnF
- Journée d’études à Brest
- Colloque à Montréal sur l’image railleuse
- Colloque sur Cavanna en 2023
- Publication annuelle de Ridiculosa
- Mise en ligne d’articles (site de l’eiris)
- Participations à des ouvrages collectifs
Cf. site de l’EIRIS www.eiris.eu