Espace d'exposition, Les Abords

Mise à jour le   15/02/2024
vue extérieur des Abords

Vue de l'installation "Puis déguerpir" - Katrin Gattinger

Les Abords - espace d'exposition

La salle des Abords accueille quatre expositions par an, qui représentent des approches variées des arts plastiques et visuels. L'innovation en 2017 est la mise en œuvre d'une commission mixte de programmation comprenant des membres de l'UBO mais aussi des représentants du Centre d'Art Contemporain Passerelle, de l'EESAB, de Documents d'Artistes Bretagne, du Musée des Beaux-Arts de Brest, de la Ville de Brest, de manière à inscrire la salle des Abords dans le tissu des lieux de l'art contemporain en Finistère.

 

Depuis mars 2020, Les Abords est dans le réseau a.c.b (art contemporain en Bretagne).

 

 

// Informations pratiques //

 

Espace d'exposition Les Abords
situé en bordure de la faculté Victor Segalen
20 rue Duquesne - Brest

Horaires habituels d'ouverture : du lundi au jeudi de 12:30 à 14:00 et de 16:00 à 18:30, et le vendredi de 12:30 à 14:00

 

 

 

Les expositions 2023

Exposition des dimplômé·es DNSEP art et design en transition (2023) EESAB - site de Brest

 

Les jeunes artistes présenteront au public leurs pièces sous de nombreuses forme : peinture, installation, photographie ou encore design en transition... Les univers seront très variés. Une exposition à ne pas manquer afin de découvrir la jeune création issue de l'École Européenne Supérieure d'Art de Bretagne.


Commissaires : Elie Godard, enseignant en couleur / peinture et Glenn Pouliquen, enseignant en design

sept-oct

Vernissage : jeudi 14 septembre à 18h

Une exposition imaginée et créée par un groupe d'étudiantes du Master "Patrimoine et Musées" de Quimper (Maureen Guiard, Romane Guiard, Constance-Philippine Pécard et Pauline Stephan), en collaboration avec le DesignLab Transitions de l'EESAB-site de Brest.
 
Coordination : Julien Fuchs, Géraldine Le Roux (enseignants-chercheurs) et Sarah Laubie (designer), assistée de Hermine Huet et Maïwenn le Floc'h (étudiantes).
 
 
Exposition issue du projet CLASMER, recherche pluridisciplinaire de chercheurs (Emmanuelle Peyvel, Julien Fuchs, Gilles Brougère, Malo Camus-Le Pape, Étienne Guillaud, etc.) spécialistes des questions liées au littoral, au tourisme et aux apprentissages, ayant pour but d'interroger les classes de mer sous l'angle historique, géographique, éducatif, sociologique et anthropologique.
 
 
"Que la mer soit ou non son destin, l'enfant ne peut ignorer ce qui fait l'essentiel de sa planète" (Jacques Kerhoas)"

 

Ouverture publique : le jeudi 9 novembre à 16h30

exposition visible du 09 novembre au 14 décembre 2023

Une exposition de la photographe d'Elena Chernyshova

 

Augusta-Priolo, l’un des plus importants pôles pétrochimiques d’Europe, s’étend sur plus de 20 kilomètres de côtes siciliennes le long de la mer Ionienne, entre la baie d’Augusta et le nord de Syracuse. Il assure à lui seul 34 % de la production de produits pétroliers d’Italie. Le développement de ce site industriel a débuté en 1949 grâce aux financements du plan Marshall. Une baie profonde, des ressources en eau abondantes, une situation géopolitique favorable au cœur de la Méditerranée et une main-d’œuvre bon marché ont encouragé la construction sur plusieurs années d’un réseau d’usines interconnectées. Raffineries, centrale électrique, usines de production d’amiante, de ciment, de composés chimiques (engrais, polyéthylène) investissent le littoral sicilien. Augusta-Priolo devient rapidement l’un des poumons économiques de l’Italie, employant jusqu’à 20 000 personnes dans les années 1980.


Mais cette forte industrialisation s’accompagne d’une pollution incontrôlée de l’environnement, aggravée par la présence de réseaux criminels agissant en interaction avec les pouvoirs publics, et profitant du silence de la population soumise à la peur d’un effondrement économique en cas de fermeture des usines.

 

Émissions excessives de polluants, enfouissement sauvage des déchets industriels, rejet en mer de boues toxiques et de mercure… Depuis 1958, on estime que plus de 500 tonnes de mercure ont été déversées dans la baie d’Augusta. Le taux de mortalité par cancer du sein dans la région a augmenté de 8,9 % en 1951 à 29,9 % en 1980. Le taux de malformations congénitales qui était de 1,9 % en 1989 a atteint 5,6 % en 2000, entraînant un taux d’avortements quatre fois plus élevé que dans le reste de l’Italie.

 

En 1998, 5 815 hectares côtiers et 10 068 hectares marins sont classés site d’intérêt national (SIN) par le gouvernement italien, devant entraîner de fait une décontamination immédiate du sol ainsi que des eaux de surface et souterraines. Mais aujourd’hui, seule une petite zone a réellement été dépolluée. L’Italie ne réglemente toujours pas les émissions de plusieurs substances, tels les hydrocarbures non méthaniques, le sulfure d’hydrogène et autres composés organiques volatils. À cela s’ajoutent des incohérences décisionnelles comme le transfert des déchets du complexe sidérurgique de Tarente vers une décharge municipale en 2015.

 

Au nord de Syracuse, ce sont environ 120 000 habitants des communes d’Augusta, Priolo Gargallo et Melilli qui sont touchés, directement ou indirectement. « Sacrifice » tente de témoigner du drame humain et environnemental qui se joue dans le silence sicilien.

 

 

Ouverture publique : le jeudi 18 janvier à 18h30

exposition visible du 18 janvier au 16 février 2024

Une exposition de Guillaume Rivière et Jessica Tara
 

Notre projet au long cours, est d'explorer des espaces de conservation botanique, pour y puiser la substance de nos recherches.

Cette exposition est le fruit d'une collaboration, conduite sous forme de résidences, de recherches plastiques & photographiques.

Une approche collective permettant de croiser deux regards sur la biodiversité d’un même espace pour dresser un ensemble d’images complémentaires.

Un herbier artistique, polymorphe et contemporain offrant un témoignage varié du monde végétal en transition.

- Un travail diurne, réalisé par l'artiste plasticienne Jessica Tara Bentley, constitué d'une série d'herbiers cyanotypes, relevés d’empreintes de plantes, prises d’impressions à différentes échelles.

- un travail photographique nocturne, mené par Guillaume Rivière, mettant en avant le végétal, isolant la flore, par des éclairages ponctuels, à l’aide de lampes pour faire surgir des détails insoupçonnées.

(Tout deux collaborent régulièrement via leur recherche avec le botaniste du muséum de Toulouse Boris Presseq).

 

Vernissage : le jeudi 18 mars à 18h30

exposition visible du 18 mars au 12 avril